L'Amour A Tout Prix (TV) - Transcript

Ce transcript est inspiré du site lebunker.org, qui n'existe plus désormais


Chambre de Largo. Il s’habille. Une femme est en peignoir sur son lit.

Largo  : CJ, j’irais, c’est d’accord. Non, mais je veux vraiment y aller. Et s’il y a bien une chose qui me tente plus que tout au monde, c’est de passer une semaine avec toi, à Saint Barthes. Il l’embrasse rapidement.

Tu peux me croire. Il met sa montre, au poignet droit comme d’habitude

Cj à l’encadrement de l’autre porte

 : Tu veux que je te croies, c’est bien ça …
Largo  : Oui, bien sûr.
CJ : Alors arrête ton baratin.

Largo va récupérer sa chemise laissée sur un des fauteuils près du canapé.

Il rit : Je t'assure que je te baratine pas, d’accord ? Je te l’ai déjà dit. Faut juste que j’organise mon emploi du temps.
CJ : Paroles, paroles, paroles. Conduis toi en homme, Largo.

Largo prend une tasse (pas très remplie d’ailleurs).

Cj : Admets le, tu n’as pas vraiment envie de venir. Allez, avoue. Et tu sais pourquoi ? Parce que pour une fois...

Largo sourit devant son insistance et sa véhémence

Cj : juste pour une fois, tu seras dans une situation où tous les yeux ne seront pas braqués sur toi…

Largo repose sa tasse et commence à reboutonner sa chemise :

Largo : Ca c’est ridicule.
Cj : Ah oui est-ce que tu me prends pour un andouille ? tu croies que j’ignore qui tu es...

A la seule idée d’aller à une conférence d’écrivain, où moi, je vais recevoir les honneurs et où toi tu ne seras que l’accompagnateur. Ca suffit à te perturber pour une semaine Il éclate de rire.

Largo : Regarde ce que tu me fais faire.

Il vient de constater qu’il a boutonné lundi avec mardi.

Cj : je m’en occupe
Largo : Pourquoi aurais je un problème avec ton succès, ?j’adore que tu aies du succès, j’adore tes bouquins. J’aime bien qu’on me voit avec toi.
Cj : Bien sûr, parce que je ne suis pas comme les autres minettes et parce que ma fréquentation te fait passer pour … un mec intelligent.

Il rit

Largo  : Mon ego n’est pas si fragile que ça.
Cj : Mais le mien l’est, alors viens à Saint Barthes. C’est promis, ça en vaudra la peine.
Largo  : T’es certaine ?
Cj : Oui, certaine.
Largo  : alors je viens.

Ils s’embrassent.

Largo  : oui je viens

Elle continue à l’embrasser

Largo  : je viens

Ils continuent…

On frappe à la porte.

Sullivan entre

 : Largo ? et s’arrête en voyant la situation.

Largo se défaisant des bras de CJ

 : John ?

Sullivan prêt à repartir

 : Excusez-moi.
Cj : Non ça ne fait rien John. on avait conclu… notre petite affaire
Largo  : Oui pour le moment.

CJ s’éloigne.

Largo va reprendre sa tasse

 : Qu’est-ce qui se passe, John ?
Sullivan : Ethan Forrest.
Largo  : Il va bien ?

Largo s’asseoit sur son bureau (les pieds nus sont aussi dessus)

Sullivan : Justement, c’est ça. Je n’en sais rien du tout. Vous vous souvenez qu’il était en Russie ?
Largo  : Oui c’était le marché des télécommunications. Il l’a bien décroché, non ?
Sullivan : Oui, oui aucun problème. Oui. Mais il devait rester à saint Petersbourg, pour une affaire privée, et c’était il y a deux semaines. On n’a plus aucune nouvelle depuis.


Saint Petersbourg Russie. Un taxi rouge arrive dans un grand parc (vert et boisé). Un homme plutôt âgé en costume sombre en descend. _ Merci et gardez la monnaie. Deux hommes plutôt baraqués et louches se lèvent de la rambarde sur lesquels ils étaient appuyés. Une jeune femme se précipite vers l’homme du taxi, un sourire sur les lèvres, les bras ouverts. _ Ah, j’avais tellement peur que tu ne viennes pas. _ Pourquoi ? Je t’avais dit que je viendrais ! _ Je suis content. _ Je suis contente, moi aussi. Ils s’embrassent devant la statue au bord du la ce. Les deux hommes, précédemment remarqués, s’approchent, attrapent brusquement l’homme et le malmènent !! F_ Qu’est-ce que vous voulez ?Lâchez le Ef _ Lâchez-moi. La fille se prend un coup qui le met à terre. Puis l’un des deux maintient l’homme, pendant que l’autre le frappe violemment à plusieurs reprises ! F_ Lâchez le. Un dernier coup, et les deux hommes partent en emmenant sa lampe. La fille se penche sur son ami : _ Ethan ? Puis elle crie à l’aide à deux reprises.

Générique

New York. Salle conseil. Sullivan est au téléphone. _ Merci. Tenez moi au courant. Il raccroche. Largo s’approche et s’asseoit sur la table devant lui.

Sullivan : _ Ethan n’a pas été vu à son hôtel depuis trois nuits. Et personne ne sait où il est. Il a disparu.
Largo  : _ Qu’est-ce que c’était cette petite affaire personnelle ?
Sullivan : _ Il n’en a pas parlé.
Largo  : _ J’avais dîné avec lui, il y a un mois environ. Et on avait parlé de sa femme, de sa disparition., tout… mais il semblait bien mieux.
Sullivan : _ Oui il en avait l’air. C’est même étonnant dans son cas ! J’ai peur Largo. Ethan n’est pas du genre à disparaître comme ça.

Bunker. Tout le monde est autour des ordi. Georgi griffonne sur un papier (il est droitier d’ailleurs).

Simon  : Saint Petersbourg ? Woauh, on va devoir ressortir les moufles.
Largo  : Je pars sans vous, c’est la semaine porte ouverte, vous devrez y assister pour moi (il a un petit sourire sur les lèvres en disant cela. Il a l’air assez satisfait de lui ou des dispositions)
Simon  : Quoi ?
Largo  : Hé, mais il faudra t’y habituer. T’as été nommé directeur, non ? Tu t’es battu pour l’avoir. Alors maintenant que tu l’as, à toi de jouer mon vieux !

Hé Joy (Joy qui souriait en regardant Simon dû sans doute au commentaire de Largo, se fige et se retourne vers lui, sérieuse), en tant qu’ex membre de la CIA, tu ne serais pas la bienvenue en Russie, franchement.

Joy : Oh pas sûre, avec de nouveaux papiers.
Georgi  : Non ne rêve pas. Ils sauront que tu es là dès que tu auras atterri.
Largo  : Alors ça nous laisse.
Georgi ayant compris depuis longtemps où Largo voulait en venir l’interromps : Moi !
Largo  : Exact. Tu connais à la fois la langue et le peuple. Mais si tu ne veux pas retourner là-bas…

Petit instant de silence, puis Georgi, le visage fermé : _ Faut que je prépare mes bagages.

Appartement de Largo. Largo finit de préparer ses affaires. CJ entre avec une valise.

CJ : _ Alors tu as préparé ton maillot de bain.
Largo  : _Ah tu es là ? Justement, j’essayais de te joindre.
Cj : _ Je le savais. Bien qu’il y ait une plage spéciale nudiste, juste à côté de notre chambre. Je croyais que c’était pas ton genre de te montrer.
Largo  : Attends, il faut que tu m’écoutes deux minutes.

Elle l’embrasse fougueusement et l’asseoit sur le canapé derrière lui.

Largo  : attends, arrête une minute, CJ
CJ : Toi, moi du sable fin, et un petit hôtel.

Largo apprécie l’allusion. Elle continue à l’embrasser, le forçant à s’allonger de plus en plus en plus sur le canapé. Elle bouge un livre qui allait gêner : _ Qu’est-ce que tu fais ? tu veux apprendre le russe ? Largo se souvient brusquement de ce qu’il doit lui dire, mais il n’en a toujours pas l’occasion. _ Non, non, tu n’auras certes pas le temps pour ça chéri.

Largo  : _ Mais… c’est ce que je voulais te dire, c’est qu’on

CJ aperçoit tout à coup un pull rouge à côté de la tête de Largo. _ Qu’est-ce que tu fais avec ce pull, Largo. Tu sais pourtant que Saint Barthes est une île tropicale _ Oui je le sais, oui. Largo inverse la situation en tournant de façon à se retrouver au-dessus maintenant. CJ rit. _ Maintenant. Est-ce que tu veux bien m’écouter ?... Très bien. J’ai dû changer mes plans. CJ ne rit plus du tout. Un petit silence, puis elle répète

Cj : Changer tes plans ?

Jet

Joy : Le docteur Steve Forrest nous a dit que son père l’avait appelé, il y a une semaine environ et que tout allait bien. Mais il était, comment dire, vague à propos de ce qu’il devait faire.
Largo  : Vague ?
Joy : Il se fait une peu de soucis et je… Qu’est-ce que t’as pris sur le tête ?

Largo effleure rapidement le pansement près de l’arcade sourcilière gauche.

Largo  : C’est rien, juste un bouquin.

Joy lève un sourcil : un bouquin ?

Largo  : Euh un dico de russe… ils ont tendance à voler bas ces derniers temps.

Joy baisse les yeux : Je vois, ouais…

Largo  : Tu peux consulter les dossiers de la police et des hôpitaux et voir s’il y a quelque chose sur lui.
Joy : Je vais essayer… après un petit silence et avec un sourire

Et vas-y tout doux sur l’apprentissage des langues. Elle boit un gorgée dans la tasse de Giorgi (celle avec le drapeau américain).

Largo sourit. Joy coupe la communication.

Georgi  : Elle ose utiliser ma tasse à café personnelle.
Largo se levant : Et alors ?... qu’est-ce que ça peut faire ? Elle a pas de maladie honteuse.
Georgi  : Non, je sais. Non, c’est une question d’habitude. J’ai horreur de ça. Hmm, laisse tomber…
Largo  : Giorgi, t’as pas inquiéter pour ton retour au pays. Je parie que ce sera comme avant.

Il lui serre brièvement l’épaule et va dans la cabine. Sans s’apercevoir que sa remarque n’a pas rassuré Giorgi, bien loin de là… Le problème étant peut-être justement là!!!

New York. Ascenseur. Simon demande à la blonde qui vient d’entrer dans la cabine : _ Quel étage ?

Céleste : 48

_ Oh ça y est, j’y suis. Vous êtes Céleste, c’est ça ? Vous êtes avec Sullivan. Vous êtes sa…

Céleste termine en souriant pour lui : Sa petite amie.
Simon sourit : _ J’allais dire sa petite chérie.

Elle lève rapidement les yeux au ciel, toujours en souriant. _ Vous allez sortir ce soir ? _ Oui, on va d’abord aller dîner et puis on ira.. danser au Sky Bar. _ Sky Bar, j’adore. Et vous n’allez jamais au … au Quadred ? _ Si. _ C’est de la folie, là-bas. Toute la nuit, y a le plus dingue des DJ _ Absolument vrai… ils sortent de l’ascenseur. Y a un garde de la sécurité sur le côté droit… Je vais emmener John là-bas ce soir. Il va lui demander ce qui lui arrive. Elle rit. Simon sourit. _ Ménagez le quand même. _ Vous voulez rire, c’est devenu l’un des plus grands fêtards le cher homme. Parfois j’ai même du mal à le suivre. Elle lui fait la bise pour prendre congé et une fiole remplie de poudre tombe de son manteau.

Céleste : Salut.
Simon  : Au revoir… Oh…

Il s’aperçoit que quelque chose est tombé et se baise pour le ramasser. Il se fige en voyant ce que c’est.

Céleste se penche : _ Léger reconstituant.

Elle le reprend, met un doigt sur ses lèvres : _ Chut d’accord. Elle s’en va. Simon reste immobile au milieu du couloir, il n’a plus du tout envie de rire et est très embêté et inquiet. Avant que Céleste ne frappe, John sort de son bureau.

Céleste : Ah John, tu vas bien ?
Sullivan : Bonjour.

Ils se font la bise.

Simon un peu remis : Bonne soirée.

Il s’en va.

Russie. Hôtel. Une voiture noire se gare devant. Giorgi en descend puis Largo : _ Spassiba. Giorgi est aux aguets, méfiant.

Réception. Largo parlement avec le réceptionniste. Giorgi à ses côtés.

Largo  : Il n’a pas utilisé sa chambre depuis quatre nuits. Vous l’avez dit vous-même.
Réceptioniste : je suis désolé, je refuse de vous faire entrer chez Monsieur Forrest. Vous comprenez, nous avons des règles. Je ne peux rien faire pour vous.

Largo soupire. Il regarde Giorgi qui lui fait un signe d’encouragement. Largo commence à compter des billets dans une liasse. Georgi lui adresse une regard de reproches. Largo se résout à donner toute la liasse au réceptionniste.

Largo  : Nous vous en serions très reconnaissant.

Le réceptionniste hésite encore : Georgi pose sa mallette noire sur la réception : _ Nous vous serions même

et l’ouvre vers le réceptionniste.

Georgi_ très reconnaissant !! Le réceptionniste s’empresse de prendre les 6 oranges qui s’y trouvaient et de les planquer sous son comptoir, sous l’œil sarcastique et étonné de Largo (il devait penser qu’il y avait autre chose dans cette valise). Puis il prend l’argent de largo, sous la mallette à présent. Largo sourit. Peu après lui et Giorgi sont introduits dans la chambre de Forrest.

Largo au chasseur : Merci.
Chasseur en refermant la porte : A votre service.
Largo  : Ses vêtements sont là !!
Georgi ouvrant une trousse de toilettes : Et sa brosse à dent aussi.

Ils feuillettent tous les 2 des dossiers ou livres trouvés dans la chambre.

Largo  : Hé ,qu’est-ce que c’est que ça ?

Giorgi s’approche. Largo tient dans les mains des photocopies de photos de jolies jeunes femmes avec quelques indications sur elles inscrites dessus.

Georgi  : ce sont des call-girls, c’est à mon humble avis un des services de l’hôtel.
Largo  : rencontrer des call girls ? Alors c’était ça sa petite affaire personnelle.
Georgi  : Celle-là a un téléphone. Je vais l’appeler.

Il sort son portable et y compose le numéro.

Largo  : Ludmilla.
Georgi  : Ludmilla ?... Da… Spassiba.

Il raccroche.

Georgi  : Elle est hockeyeuse.

Bunker. Simon a rapporte à Joy ce qu’il a vu. Joy est installé à la place habituelle de georgi. Simon fait les 100 pas.

Joy : _ Ecoute Simon. Tu es le chef de la sécurité. Si tu crois que tu dois faire quelque chose, vas-y, fais-le.
Simon  : J’aime pas ça !!... Tu sais Sullivan a l’air tellement heureux avec elle. J’ai pas envie d’être celui qui va lui annoncer que sa nana se came.
Joy : t’es sûr que c’était de la cocaïne ?
Simon  : Oh, arrête. J’ai fréquenté assez de … de club et de mecs pas clean pour reconnaître de la blanche péruvienne quand j’en vois. T’aurais dû la voir. C’est dingue, elle a réagi comme si c’était pas un problème.
Joy : Peut-être que pour elle, ce ne l’est pas. C’est une artiste, elle vit dans un autre monde. … Joy lève les yeux au ciel et soupire. Si Sullivan est mêlé à un scandale à cause d’elle, ça affectera le groupe W ainsi que Largo.
Simon  : Ouais d’accord… j’vais en parler à John…… au fait, et s’il l’avait déjà vue ? s’il le savait ?
Joy : Non, t’inquiètes. Je sui sûr qu’il penserait que c’est du sucre en poudre.
Simon  : T’as raison, pour lui la seule chose qu’on peut mettre dans son nez, c’est son petit doigt.

Il s’assit devant un ordi.

Russie. Patinoire. Largo et Georgi entrent.

Largo  : Il serait pas le premier à tomber amoureux d’une call girl. Elle a l’air jolie.
Georgi  : Oui, on va voir ça très vite.

Georgi regardent rapidement qu’il y a dans les gradins avant de consacrer son attention à la piste comme l’a fait directement Largo.

Largo  : Est-ce qu’on est au bon endroit ?

Georgi met ses mains en porte-voix et crie : Ludmilla. Une hockeyeuse sort des buts (bizarre l’équipe semble mixte) et s’approche d’eux. Puis enlève son casque.

Ludmilla : _ Da ?

Georgi et Largo se regardent, surpris. Puis Largo se tourne vers elle et sourit.

Georgi  : Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de plus à son sujet ?
Ludmilla : j’ai rencontré Monsieur Forrest grâce à la fondation pour l’amitié russo-américaine. C’est un genre…

Georgi  :… d’agence de call girl, c’est bien ça ?

Ludmilla : Oh non pas de rendez-vous comme avec des prostituées. C’est des filles honnêtes comme moi. On rencontre des hommes d’affaires américains et on se marie.

Quelques malabars, qui ne sont visiblement pas des hockeyeurs, entrent et vont sur la glace.

Largo dubitatif : Pour vous marier ? Alors vous avez rencontré Monsieur Forrest ?

Giorgi se redresse en voyant les malabars arriver.

Ludmilla : Oui, une seule fois. Je croyais qu’il m’aimait un peu, mais il semble que non.
Largo  : Oui, peut-être qu’il n’aimait pas le hockey.
Ludmilla : Oui, c’est vrai, peut-être.
Georgi  : merci pour votre aide.
Ludmilla : De rien.
Largo  : Si c’est gentil.

Elle remet son casque et retourne patiner.

Avec les malabars, ils se défient du regard. Un fois Ludmilla repartit, ceux-ci s’approchent et celui qui semblent le chef interpelle Georgi.

Malabar en chef : Kerensky… Alors tu ne te rappelles pas de moi ?
Gi, bras croisés sur sa poitrine : Désolé, je crois que non.
Malabar en chef : Edjuk Larinov

, tu ne te rappelles pas ?

Georgi  : Larinov ?.. Mais oui, c’est ce voleur de Larinov, celui qui tapait sur les femmes. Mais ça fait bien longtemps, dis donc.
M en chef : J’ai fait sept ans de prison. Parce que tu l’as voulu !
Georgi  : Seulement sept. T’as vraiment eu du bol, tu aurais dû en faire plus que ça !
M en chef : KGB de merde.
Georgi  : Non j’y suis plus.
M en chef : Ah, tu y es plus au KGB, hein ? TU vas quand même payer.

Il l’attire violemment contre la rambarde. C’est le signal pour Largo de passer à l’action, il envoie une droite foudroyante dans le malabar face à lui. Et s’ensuit une mêlée sur la glace. Deux contre 5-6. ils ont assez vite le dessous, même s’il se défende pas mal. La police arrive rapidement et embarque tout le monde.

Largo qui s’est un peu défendu alors qu’un flic essayait de le stopper : Désolé, je croyais que vous étiez l’un d’entre eux.
Voyant Giorgi emmenait par deux policiers : _ Giorgi ?


Russie. Prison. Giorgi et Largo sont enfermés dans une cellule. Ils ont tous les deux perdus leur manteau dans l’histoire (Georgi est en tee shirt et Largo dans un pull orange) . Il y a une fuite et l’eau s’égoutte du plafond jusque dans un seau mis à cet effet sur un tabouret..

Cellule : un lit superposé, un évier sale, une chaise devant avec une sorte de serviette qui devait être blanche dans une autre vie. Une petite table avec une timbale.

(d’après le plan, Largo semble un peu plus grand que Kerensky) Ils regardent tout deux la fuite.

Largo  : Bon ben au moins, on ne manquera pas d’eau.
Georgi  : Ouaip.

Russie. Prison.

Largo assis sur la table : Est-ce que tu as contacté l’ambassade ?
Joy, toujours au bunker : Sullivan l’a fait. Ils vont intervenir, c’est tout ce que je peux vous dire !
Largo  : Ils vont intervenir ??? On a passé toute la nuit ici !

Le seau a été remplacé par une cuvette, posée à même le sol.

Largo  : Des gens disparaissent dans ce pays.
Joy, très calme : On fait tout c’qu’on peut. Je reprends contact dès que je le peux.

Largo grimace, raccroche et lance le téléphone à Giorgi, qui aussitôt le cache dans le talon de sa chaussure (j’dirais qu’il y en a 1 qui a vu trop de fois les films de propagande capitaliste que sont les James Bond !!)

Georgi  : C’est amusant, tu sais… Les choses qu’on peut oublier.

Largo se garde bien de l’interrompre.

Georgi  : J’avais oublié à quel point, nous étions détesté. Le KGB. On t’enseigne à ne pas poser aucune question sur les ordres que tu reçois, à prétendre que tout ça, ça t’es égal. Mais en réalité, c’est faux…… Quelquefois la nuit, je…La gorge se serre, Georgi a bien du mal à refouler son émotion

… je m’rappelle de choses que j’ai faites et là je…Il n’arrive pas à continuer…

Largo  : Ecoute moi. Le Père Maurice lui aussi nous disait : « Ce n’est pas ce qu’un homme a fait hier qui montre ce qu’il est, c’est ce que cet homme fait aujourd’hui »

. Hmm ??

Georgi  : C’est … en travaillant pour le groupe W … que j’ai ressenti, que je pouvais enfin faire… quelque chose de… bien envers les autres.

Largo sourit, tend son verre comme pour trinquer et fait une grimace en voyant le contenu. Il se ravise et vide son contenu dans la cuvette Une sonnerie retentit, un bruit de porte.

Gardien : Debout. Suivez-moi !

Encadrés par des gardiens, ils arrivent dans une salle principale (au passage ils ont récupéré leur manteau) et largo découvre avec stupeur CJ en train de signer dédicacer des livres aux policiers.

CJ : Quel est votre nom ?
Gd : Vassili.
Largo  : CJ ?... Mais qu’est-ce qu’elle fait ?

Il va la rejoindre.

Cj : : Pour Vassili, avec toute mon amitié. CJ Flint. Elle lui rend le livre.

Tenez, c’est pour vous.

Gd : merci, merci.
CJ s’aperçoit de la présence de largo, toujours pas remis de sa surprise et va vers lui radieuse : Ah, largo.
Elle l’embrasse : _ Tu ne vas pas me croire. Ils sont fans. Tous mes bouquins ont été traduit en russe, tu vois. Qui l’aurait cru ?
Largo  : Je croyais que t’étais à Saint Barthes.
CJ : Hé ben, tu vois, comment dire ? Je m’ennuyais de toi, et puis je suis tout sauf rancunière. J’allais pas laisser la chance de faire.. de faire les recherches moi-même ici à Saint Petersbourg où comme je le disais à ces… ces charmants policiers, l’histoire de mon prochain roman va se passer.
Georgi  : Mais qui vous a dit que nous étions là ?
Cj : Ah c’est très simple. J’ai misé sur un hôtel de choix où descendent tous les hommes d’affaires américains. Et… et quand j’ai vu que vous ne rentriez pas hier soir… et bien, j’ai … j’ai fait appel à la police. Ils se sont montrés tellement adorable.
Largo  : Oui, j’imagine !
Cj avec un grand sourire : Merci à tous. Vous m’avez tous sauvé la vie, je vais utiliser tous vos noms dans mon prochain roman. Oui et encore merci, bye.

Groupe W. Bureau de Sullivan. Quelqu’un frappe à la porte. Sullivan cache aussitôt la poudre blanche qu’il y a sur son bureau en posant un tas d’enveloppe à l’entête du groupe W dessus (il y aussi un W gris sculpté sur le bureau en bois ciré de Sullivan !!!)

Sullivan pas très engageant: Entrez.

Simon entre (chemise bleue rayée avec du bleu marine) : Ah je ne m’attendais pas à vous trouvez là, surtout si tôt. Céleste m’avait dit que vous étiez sorti. Il sourit.

Sullivan : C’est vrai je n’ai eu aucune vie sociale pendant 3 ans alors je crois que j’ai bien le droit de brûler la chandelle par les deux bouts, hein ?
Simon  : Bien sûr.
Sullivan : Bon qu’est-ce qu’il y a ? y a des ennuis ?
Simon gêné : Ah… j’en sais rien… j’en suis pas sûr !
Sullivan : Allez droit au but, simon. Je n’ai pas de temps à perdre, hein ?
Simon  : Bon… Quand il se passe des choses illégales dans la vie des gens, John, vous me connaissez assez bien pour savoir que je suis le dernier à porter un jugement… Mais j’ai des raisons de penser que Céleste prend de la cocaïne…. Je voudrais bien n’avoir jamais eu cette conversation.
Sullivan : alors considérons … qu’elle n’a pas eu lieu.

Il se retourna pour taper quelque chose à son ordinateur portable. Simon en profite pour bouger les enveloppes, il voit la poudre blanche restée sur le bureau, en prend au bout du doigt et remet le tout en place. Tout en disant : _ Désolé John, vraiment je suis désolé, mais c’est une question de sécurité.

Sullivan : Oui, si on veut.

Simon sort sans un mot.


Russie.

Hôtel. Un taxi s’arrêtes , les 3 descendent.

Georgi  : _ Euh tu sais, il y a une petite chose que j’aimerais faire tant qu’on est là. Ca prendra une heure.
Largo  : _Si tu veux. Pourquoi pas ? Mais soit prudent.
Georgi  : Mouais.

Il part prendre le premier taxi de la file (voiture rouge). Deux hommes (les mêmes qui avaient agressé Forrest) décident de le suivre, dans leur voiture noire, garée devant l’hôtel.

Russie. Chambre d’hôtel. Cj et Largo lâche leur manteau, sac en traversant la pièce. Et Largo s’effondre sur le lit.. Cj l’y rejoignant : _ Je parie que tu es fatigué !

Largo se retournant : _ Oui mais pas encore assez exténué.
Cj à propos de son pansement : Ca vient de la bagarre ?
Largo  : Oh tu sais exactement d’où ça vient.
Cj : Chéri, je te le jure, je suis désolée. J’arrive pas croire que j’ai fait ça, je ne peux pas croire que j’ai lancé ce bouquin. Tu sais que c’était pour rire.
Largo  : Moui ?

Elle l’embrasse.

Largo  : Prouve le moi.

Ils roulent pour qu’il se trouve au-dessus et commence à s’embrasser.

Cj : Ah tu sens aussi mauvais qu’une vieille chaussette.
Largo  : une vieille chaussette ?
Cj : Je vais te faire couler un bain.

Elle se lève. Largo la regarde passer dans la salle de bain.

Cj : Rejoins moins.
Largo  : dans une minute.

Il se laisse à nouveau tombé sur le lit et ferme les yeux.

Russie. Cimetière. Le taxi rouge arrive. Georgi en descend une rose rouge à la main et se rend sur une tombe où il y a déjà une corbeille de fleurs blanches fraîches. Le taxi l’attend. Georgi agenouillé devant une tombe, une rose à la main, entend crisser le gravier.

Il se retourne :

_ Salut Masha.

Masha : Qu’est ce que tu fais ici Georgi ? En Russie ?
Georgi  : je cherche un camarade. Un camarade, disparu ici.
Masha : je te croyais plus malin que ça… Je t’aurais averti… ils sont aussi forts qu’avant.

Georgi s’approchant : Tu travaille pour qui maintenant ? … Tu aurais quitté le FVR ?

Masha : Les choses changent… J’ai changé… Toi aussi, tu as changé.

Elle s’en va. Georgi sans bouger :

_ Je dois avouer que non. Elle se retourne :

_ Tu as de la veine alors. Bon retour chez toi. Elle part. Georgi jette un dernier coup d’œil sur la tombe sur laquelle il s’était rendu (Anton Ivanovitch Kerensky, 8 ABR 1933 2 aek 1999 )


Hôtel

Largo  : Alors c’est une de tes vieilles amies. Du KGB ?

Georgi (a le manteau sur l’épaule, ce qui tendrait à indiquer qu’il n’est pas repassé par sa chambre avant d’aller voir Largo, mais dans ce cas où a-t-il dégoté ce pull à col roulé bleu marine ? Dans la prison, il n’avait qu’un tee-shirt et sans doute pour se réchauffer s’était emmitouflé dans une couverture pour discuter avec Largo…) : Du FVR. C’est le nom du KGB désormais.

Largo  : Tu crois qu’elle est dans le coup ?
Georgi  : Ca c’est la question….
Largo  : Bon tu crois qu’elle est venue pour te voir ou parce qu’elle a été envoyé par ces mecs là.
Georgi  : Je n’en sais rien du tout.
CJ tout sourire s’immisce dans la conversation : C’était juste un flirt ou plus qu’un flirt ?
Georgi se retourne surpris, après un petit moment de réflexion : Plus qu’un flirt.
Cj : C’était pour te voir alors!

Georgi & Largo échange un regard.

Le téléphone sonne, c’est le portable de Largo (et pour une fois, ô miracle, il sait dans quel poche il l’a mis [la gauche de sa veste !!])

Largo  : _ Joy ? Qu’est-ce que t’as trouvé, alors ?
Joy : J’ai vérifié tous les hôpitaux de saint Petersbourg, un type qui semble être Forrest aurait bien été admis il y a quatre jours au centre médical Gagarine
Largo  : Ca y’est, on va y aller. Il raccroche.

Centre médical Gagarine. Ils y vont tous les trois.


Bunker. Simon entre embêté.

Joy : Oh tu viens de manquer Largo.
Simon jetant son blouson sur la table, puis sa carte d’accès : C’est aussi bien. Je ne veux pas le mêler à ça pour l’instant.
Joy : Alors tu as vu Sullivan ?
Simon  : Ouais. Mais il a nié avoir connaissance de tout ça. Et puis sous un dossier (en fait il s’agit d’enveloppe, mais bon !!!)

j’ai vu un peu de poudre juste devant lui. Quand il s’est retourné, j’en ai pris sur le doigt et j’ai goûté.

Joy : Et c’en était ?
Simon  : Oui, de quoi se déchirer les narines. Ca je te l’assure.

Il s’asseoit et se passe une main sur le visage.

Simon  : Je le dis à largo ?
Joy : Mais tu ignores si c’était à Sullivan. C’était peut-être à sa petite amie ?
Simon  : Il faut le prouver ?
Joy acquiesce : Oui je crois qu’il le faut.
Simon  : D’accord. Mais je vais avoir besoin de ton aide.

Russie. Quelque part. Masha est en train d’ajuster la robe de mariée de Katya.

Katya : Tu sais, j’aurais voulu que tu me dises qu’ils allaient frapper ce pauvre homme.
Masha : Tu n’es pas une actrice, Katya, tu aurais tout faire rater. Au lieu de ça tu as réagi avec toute ta passion, tu l’as défendu. Là, il doit être sûr que tu es folle de lui.
Katya : Mais ça nous avance à quoi, hein ? S’il meurt, c’est fini.
Masha : Il est réveillé et il a dit qu’il veut te voir. Et tu vas y aller Katya.
Katya : Non, j’en ai fait assez, ça suffit. Je refuse de faire ça.
Masha : tu vas y aller. Vashenko l’a décidé.

Katya se retourne, pleine de terreur à ce nom et continue à dire non de la tête.

Masha prend sa main : Tu seras vraiment une magnifique mariée.

Katya ne dit rien, mais on voit nettement qu’elle a peur et ses yeux sont remplis de larmes.

Russie. Hôpital. Ils sont menés à un chambre.

Largo  : C’est lui. Il se précipité pour entrer

. Ethan, hey, Ethan, hey.

Ethan : Ah Largo ?
Largo  : Oui, c’est moi. Je suis avec Kerensky, et une amie à moi : CJ Flint.
Cj se penchant : Vous avez mis le monde en ébullition.
Ethan : Où est… Où est la …
Largo  : On va vous sortir d’ici pour vous mettre dans un meilleur hôpital.
Cj : Ne vous en faites pas, on prend les choses en main.

Georgi les rejoint.

Georgi  : L’infirmière a dit que c’est le docteur qui décidera.
Largo décide d’aller voir : Ne bougez pas.

Largo et Georgi sortent de la chambre pour aller parler au médecin. CJ les suit.

Médecin : impossible de faire sortir un patient. Si vous faîtes pas partie de la famille. S’il n’y aucune famille alors…
Largo  : Non non, attendez ce qu’on demande, c’est de la faire sortir d’ici, on va juste transférer cet homme dans un autre hôpital.
Georgi  : largo !
Prenant le docteur par les épaules : Docteur, je crois qu’on ne s’est pas très bien compris.

Il l’emmène dans un petit bureau à côté et lui murmure quelque chose à l’oreille sous le regard attentif de Largo.

Puis il tapote sur l’épaule du docteur et se retourne vers Largo : _ le docteur dit qu’il veut bien autoriser le transfert.
Il se retourne vers le médecin en lui jetant un regard d’avertissement pour avoir confirmation : _ Exact ?

Le médecin grommelle :_ Oui, oui bien sûr, ne bougez pas, je reviens.

Largo , un tantinet sévère et suspicieux s’approche de Georgi  : _Qu’est ce que tu lui as dit exactement ?
Georgi nullement troublé : Hm un truc russe, tu sais. C’est intraduisible
Largo  : Hein hein.

Le docteur est revenu et lui tend des feuilles . Largo s’en saisit. _ Merci docteur. Il retourne vers l’infirmière. CJ offre un paquet à l’infirmière : _ Tenez c’est pour vous.

Inf : _ Merci beaucoup.

Largo lui met la liasse de feuille remise par le docteur : _ Voilà. Et sans davantage de commentaires ou attendre de réponses, il retourne dans la chambre d’Ethan, suivi des 2 autres. Largo  :_ Hé, Ethan. On va vous sortir de Là, avec stupeur, ils découvrent que la chambre est vide.

Cj : Mais où il est ?
Largo  : Ethan ?

Sortie Hôpital. On voit les deux agresseurs du départ, emmener un civière sur laquelle gît Ethan et la déposer sans ménagement dans une fourgonnette blanche. Sur ces entrefaites, Largo , CJ, Georgi arrivent par l’escalier.

Largo  : C’est lui là-bas. Faites gaffe de ne pas le toucher.

S’ensuit un échange de coups de feu à la sortie de l’hôpital. CJ se mettant à l’abri derrière le mur, tandis que Largo et Georgi avancent pour tirer sur les méchants. Mais ils parviennent à s’enfuir. Largo s’approche de CJ : _ Tu vas bien ?

cj : _Oui.

Jet Ils sont en conférence avec Joy toujours au bunker.

Joy : _ Tu m’as bien dit que selon Ludmilla, cette agence de rencontres s’appelait la fondation pour l’amitié russo-américaine. Hé bien, il y a une adresse qui serait au 36 Prominastreet.
Georgi se tournant rapidement vers Largo  : Hmm, je sais où c’est. !
Joy : Bonne chance les gars.

Bunker. Elle coupe la communication.

Simon qui était hors champs, assis sur les marches, intervient alors : Tu es prête ?
Joy : Oui… On y va.

Ils prennent leurs blousons et sortent du bunker.

Jet :

Georgi  : J’arrive pas à le croire.
Largo  : Quoi ? Qu’elle ait trouvé l’adresse ?
Georgi : Non, qu’elle continue à utiliser ma tasse à café. C’est personnel.

Il sort avec son blouson. Largo n’en revient pas de ce puérilisme. Son seul commentaire sera : _ Pff ! Largo s’apprête à suivre Georgi dehors ; CJ près de la sortie semble triste.

Largo en passant : Je ne veux aucune dispute !
CJ : On verra.
Largo revient quelque peu en arrière : Aussitôt que tes bagages seront là. Le pilote a reçu des instructions et tu t’envoles pour New York. Ici ça devient trop dangereux pour toi.
Cj : Oh ça c’est gentil. Sauf que je pense que tu essaies de te débarrasser de moi.
Largo  : Mais c’est ridicule et tu le sais.
Cj : mais t’oublie que je suis un auteur… Moi dans mes bouquins, j’en décris des situations identiques à celle-là. Et j’ai l’opportunité d’en vivre enfin une. Je suis pas effrayée !!
Largo  : CJ, ce n’est pas une de tes nouvelles. Ce sont de vrais vilains avec de vrais flingues et je n’ai pas envie que tu risques ta vie. Tes fans ne me pardonneraient jamais. Allez, c’est bon, s’il te plaît, fais ce que je te dis, juste une fois. D’accord ?

Il l’embrasse.

Cj d’une petite voix : D’accord.
Largo  : Je te verrais à New York, d’accord ?

Elle acquiesce de la tête. Largo l’embrasse sur la joue récupère son blouson et part. CJ les bras croisés, réfléchit…

New York. Bureau de Sullivan. Joy fouille autour du bureau, Simon cherche à ouvrir le coffre.

Joy : J’ai horreur de faire ça.
Simon  : Et moi, donc. Je ne serais tranquille que quand j’aurais regardé partout. T’es sûre qu’il y a rien dans le bureau.
Joy s’approchant de lui : Y a pas de traces d’attirail. Absolument rien. Tu veux que je le fasse ? t’as l’air d’avoir du mal ?
Simon  : Dis tu charries ? C’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas.

Il ouvre le coffre et entre deux piles de dossier, découvre une fiole.

Simon la sortant et la montrant à Joy : Hé merde ! T’as encore des doutes, maintenant ?
Joy : Mais qu’est-ce qu’il fait ? … On nage en plein cauchemar. Le second aux commandes du groupe W prend de la drogue. Si un beau jour le pot aux roses est découvert, bonjour l’angoisse.
Simon  : Si cette histoire est publiée dans la presse, tout le monde va se demander, s’il était le seul à en consommer…

Simon referme le coffre.

Joy : Bon, voilà ça y est, c’est évident. Alors qu’est-ce que tu vas faire, hein ?
Simon  : J’en sais rien. Qu’est-ce que t’en dis, toi ?
Joy : D’abord, on doit sortir d’ici !
Simon  : Hmm.

Saint Petersbourg Largo et Georgi pénètrent dans un labo rempli d’affichettes avec photos.

Georgi  : Dis donc, ça a l’air d’être important comme business.

Il se précipite pour fouiller.

Largo repérant un affichette : Ludmilla !
Georgi  : Et des dossiers. Et voilà celui de Forrest. Que des noms et des dates.
Largo  : Je parie que ce sont ses petites amies.
Georgi  : Hein hein.
Largo  : Ludmilla.
Georgi  : Tanya.
Largo cherchant à trouver l’affichette correspondante : Tanya… Tanya.. elle est là !
Georgi  : Larissa.
Largo  : Larissa ?... La voilà. Celle-là est très jolie.
Georgi  : Katya. Celle-là a un astérisque.
Largo  : Katya.
Georgi voyant la photo : Elle, je la connais… elle était encore très jeune, c’est vrai. Mais…

Georgi s’approche pour décrocher la photo.

Largo  : De quoi tu parles ?
Georgi  : C’est bien elle. .. hmhm Katya Podmorova. La petite sœur de Masha.
Largo  : C’est bien la femme que tu as vu au cimetière.
Georgi  : Ca explique pourquoi elle est dans le coup. Qu’est-ce qu’il y a d’autres là-dedans ?

Il fouille dans le dossier.

Georgi  : Les hommes sont tous américains par contre toutes les femmes russes.
Largo  : et ils formeraient des couples ?
Georgi  : des mariages arrangés. Ludmilla disait vrai.
Largo  : Emporte le, on va demander à Joy de vérifier.

On entend un bruit.

Georgi  : Je crois qu’on a de la compagnie.

Ils se retournent.

Georgi  : Surtout ne dit rien, d’accord ?

Un troupeau de policiers arrive et les embarque. Il sont escortés dans un bureau et découvre CJ assise sur un bureau et tranquillement en train de discuter avec des policiers..

Largo  : Non mais dites moi que je rêve !!!
Cj : Vous n’êtes pas en état d’arrestation, ne vous faîtes aucun souci. Quand je leur ai parlé de la fondation pour l’amitié russo-américaine, ils ont tout de suite dit que c’était une mauvaise organisation dirigée par un des rois de la pègre locale qui s’appelle Vashenko.
Largo  : Tu connais ce type là ?
Georgi  : Je ne le connais pas, non.
Cj : je me faisais du souci alors je leur ai demandé d’aller voir où vous étiez !
Largo  : Mais t’étais pas censé partir depuis longtemps.
Cj : Oui mais tu savais bien que j’allais rester, avoue le.
Largo  : Non, je l’ignorais.
Cj : hé bien t’aurais dû le savoir !
Georgi aux policiers : Je dois trouver une femme qui s’appelle Masha Podmorova. C’est un ancien lieutenant du FVR et c’est probablement l’associée de ce… Vashenko.
Cj : Je l’avais déjà demandé, son adresse.

Elle lui tend un papier. Largo sourit, amusé. Les policiers rient

Cj : Je me suis souvenue du nom. On en avait discuté l’autre jour à l’hôtel.

Tu es content que je sois là, finalement ?

Georgi aux policiers : Spassiba…. Bon alors en route.
Largo à Cj : Toi et moi, il faut qu’on discute.
Georgi  : désolé, mais… je voudrais m’en charger tout seul.

Russie. Appartement de Masha. Georgi entre.

Masha souriant : Je t’attendais bien plutôt.
Georgi  : je n’ai pas pu venir avant… C’est ravissant cet appartement. Je vois que ce Vashenko sait faire les choses en grand.
Masha : C’est exact ! Il est généreux
Georgi  : Et ta petite sœur. Katya ?
Masha : Elle va avoir plus de chance que moi en allant en Amérique. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour ça.
Georgi  : Tu l’as surtout livré à un criminel.
Masha : Elle sait parfaitement ce qu’elle fait.
Georgi  : Un criminel qui la revend à de vieux américains bourrés de fric. T’en fais une esclave.
Masha : Elle ne sera pas du tout esclave. Et au contraire, je protège sa vie, j’assure son avenir.
Georgi  : Masha, comment tu as pu changer autant ?… Laisse moi t’aider !!
Masha : Trop tard !
Georgi  : Crois moi, je peux faire quelque chose pour toi et pour Katya. Je te le promets, je t’assure !!
Masha : Désolé, t’arrives trop tard.
Georgi  : Alors viens avec moi… Sors toi de là ?
Masha : Tu es devenue plus innocent qu’un américain

Vashenko et ses hommes entrent dans la pièce.

Vashenko : Qui c’est ça ?
Masha : C’est un vieil ami. Sergei, il n’y a aucun problème. Nous échangions juste des souvenirs.
Un homme se penche et murmure à l’oreille de Vashenko : Kerensky.
Vashenko s’approchant de Georgi  : Alors c’est toi, Kerensky. J’ai beaucoup entendu parler de toi. C’est toi le mec qui fourre son nez dans des affaires qui ne le regardent pas !
Masha : S’il te plaît, Sergei.

D’un geste, Vashenko la fait taire.

Vashenko : _ Ecoute tu vis en Amérique, d’accord ? Alors peut-être que tu ignores comment c’est ici.
Georgi  : Non, non je sais ce qu’il en est ici. Ce n’est pas un grand secret.
Vashenko : C’est une nouvelle Russie, mon ami. Ni parti, ni commissaire. Mais des hommes comme moi qui ont le pouvoir, désormais.
Georgi  : C’est triste… il se tourne vers Masha
C’est triste pour la Russie. Nous avions tous le même rêve, c’était celui de… d’améliorer les choses, les changer. Mais quand il y a eu changement, tout ce qu’il a apporté, c’est vous.

Masha est visiblement touché par ce discours.

Vashenko : Tu parles comme un mec qui a envie d’en finir. Alors j’vais pas dire non. Emmenez le et débarrassez m’en.

Un des hommes braque une arme sur Georgi et il est emmenés par touts les hommes de Vs.

Masha veut intervenir : S’il te…
Vashenko la coupe : Toi la ferme.
Georgi  : Tout va bien, masha.
Vashenko : Tu vois tout va bien. Il m’a fait son discours patriotique et maintenant il accepte son destin.
Brusquement il la frappe violemment et lui crie : Dis moi s’il est au courant il la saisie

dis le moi

Autre pièce. Georgi est entre deux hommes qui le tiennent fermement. Ils ont à peine franchi un porte en battant que Georgi se sert d’un des battants pour assommer les deux homes qui le tenaient. Un troisième arrive, rapidement mis KO par un crochet du droit. Kerensky s’empresse de fuir.

Hôtel. Largo dort (sa montre au poignet droit, comme d’hab et sa chevalière à l’annulaire droit), Cj dans bras. Le téléphone sonne, réveillant Largo. En tâtonnant, il décroche (et au passage le cogne conte le bois du lit !).

Largo endormi: Oui..
Joy : Salut Largo .. Largo  ?
Largo  : Joy ?
Joy, dans le bunker à la place de Kerensky: J’ai la liste des noms que tu m’as envoyée. Tu sais les nom de cette fondation pour l’amitié russo-américaine. Certains des hommes qui sont dessus sont décédés mystérieusement, de façon soudaine, juste après leur retour au pays avec leur jeune femme russe.
Largo  : Quoi ?... il change son téléphone d’oreille…

.

Joy : Dans chaque cas, les veuves ont hérité, du moins temporairement. Je crois que c’est un plan de la mafia russe pour obtenir de l’argent. Et de l’argent propre !
Largo  : des meurtres pour obtenir des capitaux ?
Joy : Exact ! Et Ethan Forrest fait partie du plan.

Russie. Le jour s’est levé. Ethan Forrest est assis sur un canapé. Katya s’approche avec un plateau.

Katya : J’espère que tu as de l’appétit ?

Ethan sourit et cherche à se lever ou s’approcher de la table.

Katya : Tu dois tout faire pour te remettre.

Elle l’embrasse sur le front et s’asseoit à ses côtés.

Ethan : Ah, tu as été tellement merveilleuse avec moi, Katya. Tu es un ange.
Katya : Je n’ai rien fait de si merveilleux. Je suis attachée à toi.
Ethan : Oui, je sais. J’ai bien réfléchi à nous deux. Je sais que je suis bien plus âgé que toi. Mais j’ai envie d’être… avec toi.

Elle sourit.

Ethan : Tu représentes tout pour moi, et je t’aime.
Un petit instant de silence, puis toujours souriant, il lui demande : Voudrais tu te.. te marier avec moi ?

Katya surprise ne répond pas tout de suite, puis sourit.

Katya : Ethan, est-ce que tu en est sûre ?
Ethan : Je n’ai jamais été aussi sûr de quelque chose de toute ma longue vie.

Katya rit. : Ah oui, je veux me marier avec toi. Ethan rit et la prend dans ses bras.

Katya : Ah ça oui, je le veux !

A partir du moment où Ethan ne peut plus la voir, son sourire disparaît.

New York Bureau de Sullivan.

Sullivan : Oui, passez le moi. J’accepte l’appel.
Ethan : Bonjour, John.
Sullivan : Ethan, on s’est tous fait un sang d’encre. Enfin où es-tu ?
Ethan : Dans un merveilleux relais de campagne à l’extérieur de Saint Petersbourg. Désolé d’avoir été si mystérieux. Mais j’avais quelques petits problèmes. Dieu merci, j’ai enfin pu les résoudre. Je vais me marier, John.
Sullivan : Te marier ? Quand ? Où ça ?
Ethan : Cet après-midi à trois heures. Et on fait ça, ici. Katya est une merveilleuse jeune fille. Je ne pensais pas que quelque chose comme ça, puisse encore m’arriver. Mais c’est arrivé et je suis très heureux. Je voulais que tu le saches. Alors ne vous faites aucun souci. Je pense pouvoir être là très vite. Je te présenterais ma femme. Et là tu verras.
Sullivan : Ethan. Attends, écoute moi.
Ethan : Non je dois raccrocher, j’ai encore des tas de choses à faire. Merci, mon ami. Bye
Sullivan : Ethan… Ethan…

Il est exaspéré de voir qu’Ethan a raccroché et il compose fébrilement un autre numéro.

Sullivan : Gabriella, je dois trouver Largo immédiatement. Je viens de parler à Ethan.

Il raccroche, hésite pensif et va ouvrir son coffre et avec stupeur constate que ce qu’il cherchait n’y est plus. (dans ce coffre, y a une boîte et quelques liasses de billets à côté !) A ce moment, Simon frappe à la porte de son bureau : _ John ? Laissez moi entrer, j’ai Largo sur le portable. Il voudrait

Sullivan s’énervant : attendez une minute
Simon  : Quoi ?
Sullivan vraiment furieux : J’ai dit une minute ! C’est pas vrai.
Simon  : mais c’est pas facile d’avoir la connexion.
Sullivan en train de sortir tout de son coffre : dites lui que je le rappelle. Foutez le camps !
Simon  : Il veut savoir quoi faire pour Ethan. Il dit que sa vie est en danger. John… ouvrez moi… John.

Sullivan grommelant va vers la porte qu’il entrouvre. Il prend le téléphone des mains de Simon (mais ne le laisse pas entrer ni voir ce qu’il y a dans son bureau).

Sullivan d’une voix plus calme : Largo ?

Russie. Perron de l’hôtel.

CJ : Sullivan dit que c’est dans un relais de campagne. Comment tu sais que c’est chez Vashenko ?
Largo  : Parce que c’est la seule adresse que j’ai trouvé à son nom. Le mariage est à trois heures et il est déjà deux heures et quart et nous n’avons aucune autre idée.
Cj : Et si je convainc la police d’y aller ?
Largo  : On verra si la loyauté de tous tes fans est réel ou non.

Largo et Georgi montent dans le taxi qui démarre aussitôt. Cj va prendre une voiture noire avec chauffeur qui l’attendait ailleurs (vu son air, je dirais qu’elle a bien l’intention de faire payer cette remarque perfide à largo plus tard !!)

Russie. Relais de campagne de Vashenko. Des danseurs traditionnels dansent, il y a des violonistes. Vashenko s’avance vers Ethan : _ Ah vous êtes enfin là, je m’inquiétais. Katya est prête, Ethan. Elle est somptueuse, vous allez voir ça. Largo entre, mais un vigile le repère et crie quelque chose en russe. Aussitôt tout s’arrête.

Largo  : Ethan.
Ethan : largo, mais qu’est-ce que vous faites ici.
Largo s’avançant tout sourire : C’est bizarre, vous vous rappelez pas ? Je suis venu vous voir à l’hôpital. Mais vous allez l’air d’aller beaucoup mieux… John m’a parlé de votre mariage, je tenais à vous féliciter.
Ethan lui serrant la main : Merci… euh Largo, voici.
Vashenko : Sergei. C’est un plaisir.
Largo  : C’est une maison fantastique Sergei.
Vashenko : oui, j’ai du goût. Veuillez m’excuser, mais j’ai des obligations !

Dès qu’il est parti, Largo s’approche d’Ethan et lui murmure : _ Ethan. Ecoutez moi, vous êtes en danger.

Ethan : _ Qui ça moi ?
Largo  : _ Ils en veulent à votre argent.
Ethan : _ Mais c’est pas vrai !

Georgi entre par une porte-fenêtre, prend une carafe sur un plateau :

Georgi  : Voilà qui devrait faire l’affaire

Il vide son contenu dans un poêle. Ca s’enflamme, provoquant une immense fumée.

Pendant ce temps,

Vashenko à ses hommes : On doit rien tenter du tout avant la cérémonie. Sinon pas de mariage. Tout… Au feu.
Largo voulant profiter de la panique qui s’ensuit : Ethan, il faut qu’on sorte d’ici
Vashenko découvrant la cause de la fumée : Magne toi, sinon tout va brûler. C’est un coup monté, éteins moi ça, débranche l’alarme.
Ethan : Mais enfin qu’est ce qu’il y a ?
Largo  : Ces types sont de dangereux mafieux. Ils s’en prennent aux hommes comme vous.
Ethan se dégageant : Je vais me marier. Voyons, laissez moi.
Largo  : Chut, il faut partir maintenant.
Vashenko les rejoignant : Laissez Monsieur Forrest tranquille
Largo  : je n’ai pas l’intention de vous laissez faire ça.
Ethan : Qu’est-ce qu’il dit ? Hein qu’est-ce qu’il dit, Sergei ?
Largo  : Ils veulent votre ruine !
Vashenko : Non au contraire, nous voulons faire son bonheur par ce mariage.

Katya arrive dans sa robe de mariée, suivie de Masha.

Katya : N’en crois rien, Ethan. Ils ne veulent pas ton bonheur !
Masha : Katya, je t’en prie, méfie toi !
Katya : Non je veux dire la vérité.
Masha : Katya !
Katya s’avance vers Ethan, bras tendu, pleurant : je suis désolée, mais c’est vrai ton ami a tout à fait raison, ils n’en veulent qu’à ton argent et ils te tueront dès qu’ils l’auront.
Vashenko : ne l’écoutez pas, elle est dingue.
Ethan : Mais c’est horrible. Katya ?
Katya : Tu dois t’en aller Ethan, ou après il sera trop tard ?
Vashenko sort son arme et la vise : Sale petite…

Masha qui a tout vu s’interpose

 : Non Sergei… et prend la balle de Vs

S’ensuit une bagarre générale. Entre Vashenko et ses hommes et Largo et GI. Largo et Giorgi, bien qu’en sous nombre, ont rapidement le dessus. Georgi tend une arme récupérée à Largo et va s’agenouiller près de Ms, auprès de laquelle s’est déjà agenouillée Katya en pleurs.

Georgi  : Ms.
Largo est debout à côté de Vashenko étendu et le vise : Tu croyais que je t’avais oublié ?
Georgi  : Masha ?

Il a pris la main gauche de Masha dans sa main droite et lui caresse doucement le front de l’autre main.

Masha se tourne un peu vers lui : Georgi, tu… tu pourras… tu pourras t’occuper d’elle ? Occupe toi de Katya. Pro... promets le moi.
Georgi  : Oui, je te le promets, oui.

Masha rend son der nier souffle. A ce moment, la police intervient. Largo leur tend deux armes, puis Cj, inquiète et un peu hagarde le rejoint : largo ? Est-ce que tu vas bien ?

Largo l’enlace un peu : Je vais bien oui
puis se dégage : Donne moi une minute.
Cj : Oui.

Largo s’en va près de Ethan qui aussitôt fait quelques pas

Ethan : hmm. Je me fais l’effet d’un vieux fou Largo.
Largo pose une main réconfortante sur son épaule : Non… Katya a de l’affection pour vous, où elle n’aurais pas agi comme elle l’a fait.
Cj s’approchant et le prenant par le bras : Ca va aller Ethan. Je vous emmène là-bas, c’est plus calme !

New York. Nuit. Bunker. Simon mange une pizza en regardant sur le grand écran un vidéo où y a de jolis mannequins en maillots de bain deux pièces en plan rapproché, tandis qu’une voix off féminine vend les charmes d’une destination de vacances. La porte s’ouvre sur Sullivan .

Simon sans bouger et sans éteindre vidéo : Bonjour John. Largo est sur le chemin du retour, il a fait ce qu’il fallait ;
Sullivan : Oui. Vous avez une minute à m’accorder.
Simon  : bien sûr.

Il était sa vidéo, pose sa part de pizza.

Simon  : De quoi on parle ?
Sullivan : Vous avez fracturé mon coffre? C’est vous, hein ?

Simon se lève.

Simon  : Oui, exact. J’ai pris ce qu’il y avait dedans. Pourquoi, vous voulez le reprendre ?
Sullivan : Oui, je veux le reprendre.

Simon le contourne (fait tout le tour de la table), lui tend le flacon avec la poudre. Sullivan tend la main pour le saisir. Sous le regard de Simon, il l’ouvre et le vide dans un gobelet en plastique sur la table à côté de lui, puis y lâche le flacon et le bouchon.

Sullivan : Voilà.
Simon  : Vous ne deviez pas sortir avec Céleste, ce soir ?
Sullivan : J’ai annulé, je suis fatigué. En fait, j’ai décidé de tout annuler, Céleste y compris.
Simon hausse un sourcil : Ce n’est pas une mauvaise idée. Surtout si on considère…
Sullivan : considère que j’étais plutôt paumé… Et je devais souffrir d’insanité temporaire ou peut-être la peur de vieillir, j’en sais rien.
Simon  : John, John, vous n’avez rien à me dire. Vous forcez pas.
Sullivan : Mais je veux vous en parler, vous êtes plus au fait de, de toutes ces choses là que moi… J’ai peur de tout ça Simon. Je n’en ai pris que pendant quelques semaines, mais je sens que j’en ai envie… Et je ne suis pas sûr que je ne vais sortir pour en acheter un peu.
Simon  : John. Pour la première fois depuis qu’on se connaît tous les deux. Je vais peut-être pouvoir vous aider, enfin j’espère. Il prend quelque chose dans sa veste.

Parce que ça tombe bien, je connais quelqu’un qui me sert de conseiller, il est très efficace, vous verrez. Ca a marché pour moi. Il lui tend une carte de visite. Sullivan s’en saisit.

Simon continue : J’irais avec vous si vous le voulez et personne n’en entendra parler. Ce sera entre vous et moi.
Sullivan après un petit silence: Merci, Simon.

Ils se sourient.

Simon  : Je sais ce que c’est.

Ils se donnent une accolade. Sullivan pleure.

Simon  : ça va, John. Ca va.

Jet.

Cj : Il n’y a rien de tel que le pouvoir de l’amour.
Largo  : Toi tu n’aimes qu’assister à des mariages.
Cj : Celui-là sera très spécial. Forrest et elle l’ont mérité. Et je crois que Katya sera parfaite.
Largo  : Je suis contente d’avoir réussi à convaincre Forrest de rentrer au pays sans elle. Ca risque de durer des semaines avant d’avoir ce visa.
Cj : Plus de temps pour pouvoir chercher une église, une toilette appropriée. Tout est parfait, cette fois-ci… J’aurais pas écrit une meilleure conclusion.
Largo  : Je l’aurais écrite
Cj : Oui, c’est vrai. Je l’aurais écrite aussi

Elle prend Largo pars la main et l’approche vers elle.

Cj : mais en fait j’ai en fait très envie de… de.. collaborer

Ils s’embrassent.

Largo  : Collaborer ? Je crois que j’ai une petite idée de ce que tu veux dire par là.

Elle rit.

Vers l’avant. Georgi parle avec Joy par ordi interposé.

Georgi  : _ Tu veux autre chose ?
Joy : Non pas vraiment. passe moi Largo que je lui dise pour Katya.
Georgi se retourne brièvement, puis dit à Joy : Navré, je vais devoir lui filer le message un peu plus tard.
Joy : Oh ça peut attendre. Sullivan s’en occupe en ce moment. Il dit qu’il pourra obtenir le visa sans problèmes. Il dit qu’il suffit, comme partout, de convaincre les bonnes personnes.
Georgi  : Oui en leur apportant des oranges !
Joy : Rien n’a donc changé ?
Georgi  : Oh si, hélas. Ce n’était pas parfait, mais à cette époque, nous avions un peu de fierté… et puis foi en l’avenir. Je n’ai aucune place dans ce genre de monde.
Joy : je suis d’accord. Ta place est au groupe W.

Elle boit une gorgée dans la tasse de Kerensky.

Georgi sourit : Oh mais au fait. J’ai une surprise pour toi.

Il sort de son sac une petite boîte noire.

Joy : C’est vrai ? Qu’est-ce que c’est ?

Il sort un mug noir avec le drapeau communiste rouge et lui montre. Elle rit.

Joy : Nasdrovia.

Elle boit une autre gorgée.

FIN

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